L’ENDOMÉTRIOSE

On peut apporter un soulagement efficace grâce à l’hypnose médicale qui a tout à fait sa place dans le traitement de l’endométriose.

L’endométriose est un sujet d’actualité: on en parle dans les magazines féminins, les journaux, sur les réseaux sociaux…

Qu’est-ce que c’est exactement, l’endométriose ?

L’endomètre est la membrane qui se situe à l’intérieur de l’utérus. C’est cette membrane qui saigne lors des règles.

Quand une femme devient enceinte, c’est à l’intérieur de l’endomètre que l’embryon s’installe. C’est le nid du futur bébé.

L’endomètre, à l’état normal, n’est donc présent qu’à l’intérieur de l’utérus dont il tapisse la cavité.

Parfois et pour des raisons inconnues, de très petits morceaux d’endomètre migrent à l’extérieur de l’utérus, pas dans le sens des règles naturelles, et s’y installent.

C’est ça l’endométriose: la présence d’endomètre ailleurs que dans la cavité utérine. Des lésions réparties dans le petit bassin de la femme se forment: parfois très fines, comme une pointe de crayon, parfois formant de gros kystes endométriosiques.

Chaque fois que la femme a sa menstruation, l’endomètre saigne aussi à l’intérieur des lésions d’endométriose. Celles-ci deviennent alors sous tension et cela est la cause de la douleur.

À noter tout de suite qu’il n’y a pas de relation entre la taille des lésions et l’intensité de la douleur. J’ai déjà vu des femmes avec de gros kystes qui ne se plaignaient pas de douleurs importantes et des femmes avec de minuscules lésions qui présentaient des douleurs violentes. C’est un des points qui rend le diagnostic difficile.

L’endométriose peut affecter les trompes, les ovaires, le péritoine pelvien, plus rarement, sur le col de l’utérus, une cicatrice d’épisiotomie…voire à distance du petit bassin féminin.

D’autres fois, les îlots d’endométriose pénètrent à l’intérieur du myomètre (le muscle utérin), au lieu de rester en surface de la cavité, on parle alors d’adénomyose, douloureuse aussi.

L’endométriose est difficile à diagnostiquer.

Essentiellement, les femmes décrivent des douleurs intenses: dysménorrhées (douleurs pendant les règles), dyspareunies (douleurs pendant les rapports sexuels), douleurs pelviennes chroniques.

Parfois, l’endométriose est responsable de difficultés à mettre en route une grossesse.

L’examen gynécologique clinique est souvent peu parlant, ne révélant que la douleur. L’échographie endovaginale ne retrouve souvent, en l’absence de kyste, que des signes indirects témoins d’une inflammation, comme par exemple du liquide dans le péritoine du petit bassin.

L’Image en Résonnance Magnétique (IRM) a aussi sa place.

Parfois, on découvre l’endométriose lors d’une cœlioscopie (opération chirurgicale endoscopique).


Quels sont les traitements ?

Il faut faire diminuer la tension dans les lésions d’endométriose, donc réduire leur taille, et agir sur la douleur.

Pour cela les traitements allopathiques font appel à des traitements hormonaux, comme la pilule contraceptive, les progestatifs de synthèse (médicaments qui ont une action semblable à celle de la progestérone mais en plus puissante), et parfois même, on doit stopper les règles pendant quelques cycles.

Parfois, il faut opérer…

On utilise également des médicaments antalgiques et anti-inflammatoires pour agir directement sur la douleur.

Ces traitements, hormonaux et/ou anti-inflammatoires, sont efficaces mais comportent des contre-indications et des effets secondaires importants (prise de poids, troubles métaboliques, digestifs, etc).


C’est pourquoi, il est très utile d’apporter une autre solution.

L’hypnose médicale a toute sa place dans le traitement de l’endométriose, comme dans le traitement de toutes les formes de douleurs chroniques.

L’hypnose, c’est un travail sur le corps et les émotions des patients. Elle permet d’apaiser le mental, repousser les émotions négatives, diminuer la lassitude que présentent les patients douloureux chroniques en général ainsi que les femmes qui souffrent d’endométriose.

Cette approche vers plus de confort et de bien-être rassure, apaise et prépare l’action de l’hypnose sur le corps.

Au cours des séances, la pratique de transes hypnotiques formelles ou d’hypnose sans transe permet une action sur le corps : apprendre à éloigner la douleur et à la réduire, soi-même, sans médicaments, en toute sécurité et de plus en plus efficacement.

Et puis, les séances d’hypnose permettent aux patientes de prendre le temps de parler d’elle…si elles le souhaitent.

Je complète ce travail en montrant des exercices d’auto-hypnose que patientes feront à la maison au moment voulu.

L’acupuncture est un complément efficace dans le traitement de l’endométriose. Je la propose si les patientes le souhaitent.

Du point de vue de la médecine traditionnelle chinoise, l’endométriose est une stagnation de sang (vous vous souvenez des petits kystes). Le travail sur les points spécifiques remet le sang en mouvement dans la bonne direction.

On complète avec des auto-massages des points utiles, ce qui est toujours agréable et efficace.


L’hypnose médicale a donc toute sa place dans le traitement de l’endométriose.

NE PLUS SOUFFRIR…


L’HYPNOSE MÉDICALE APPORTE LE SOULAGEMENT